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Notre histoire…

1964

La fondation de la SOCRA

La SOCRA est fondée en 1964 près de Pau, à Jurançon, par Claude Bassier, ingénieur conseil. L’entreprise bénéficie à ses débuts du soutien de l’Etat, notamment de la sous-direction de l’archéologie du ministère des affaires culturelles, qui souhaite pouvoir s’appuyer sur l’entreprise pour sauver des vestiges antiques, notamment de mosaïques.

1980

La diversification

À partir d’un cœur de métier originellement centré sur les mosaïques, l’activité s’est progressivement élargie à d’autres matières. Tout d’abord le métal, avec la constitution en 1979 d’un pôle de restauration d’ouvrages métalliques monumentaux, qu’ils soient en cuivre, bronze, fonte ou plomb. Cette expertise s’illustre avec la restauration au début des années 2000 des fontaines des mers et des fleuves de la place de la Concorde à Paris.

1990

L’évolution dans le groupe Vinci

En 1990, l’entreprise est rachetée par Dumez et évolue enfin à partir de 1998 dans le groupe Vinci. Patrick Palem, directeur de l’entreprise à partir de 1990 et jusqu’en 2019 contribuera à former de nombreux restaurateurs. Des chantiers prestigieux sont réalisés durant cette période, comme la restauration des quadriges de Récipon du Grand Palais, ou la restauration du plafond à caissons de l’Arc de Triomphe.

2018

Rachat par le groupe Ateliers de France et le développement de l’entreprise

En 2018, le groupe Ateliers de France, spécialisé dans la restauration du patrimoine et la décoration, rachète la SOCRA. L’équipe dirigeante est renouvelée, et est désormais composée de Nicolas Chupin, président, et de Richard Boyer, directeur général.

Le « SAMU » des vestiges antique

À ses débuts, la SOCRA se spécialise dans la restauration de mosaïques gallo-romaines et médiévales, découvertes lors de fouilles occasionnées par la construction de bâtiments. Claude Bassier lui-même qualifie alors l’entreprise de « SAMU » des vestiges antiques. La SOCRA fait l’acquisition à Périgueux d’un bâtiment de 600 m² pour stocker et restaurer ces mosaïques. La SOCRA restaure ainsi les mosaïques de l’église du prieuré de Ganagobie ou encore la mosaïque des athlètes vainqueurs de Vienne.

1980-90

Une expertise sur la pierre s’est également développée progressivement dans les années 1980 et 1990. Puis, le développement d’une compétence en gypserie (staff) et faux marbre (stuc) a permis à la SOCRA de devenir un atelier de restauration incontournable du fait de l’étendue de son champ d’action. Le chantier de la galerie des glaces du château de Versailles, où la SOCRA est intervenue pour restaurer les parements en marbre, en a été l’illustration.

2014

Le rachat de l’entreprise en 2014 par le directeur de l’époque et son associé (Patrick Palem et Thierry Civetta) permet à l’entreprise de redevenir indépendante. Cette indépendance a été l’occasion de développer le pôle art moderne et contemporain.

L’accent est mis sur la diversification de l’activité, avec un renforcement du savoir-faire de production d’œuvres pour le compte d’artistes contemporains. L’entreprise poursuit également son activité centrée sur ses savoir-faire de restauration des décors en pierre, en métal et en mosaïque, avec des chantiers emblématiques comme la restauration des statues des apôtres et des évangélistes de la cathédrale Notre-Dame de Paris ou celle des laves émaillées de la Samaritaine.

L’équipe dirigeante

La SOCRA est dirigée depuis 2020 par Nicolas Chupin (président) et Richard Boyer (directeur général). Ingénieur de formation, Nicolas Chupin a occupé plusieurs postes de responsable de production ou de travaux dans des PME avant de devenir président de la SOCRA en juillet 2020. Basé à Paris, il supervise le développement de l’entreprise. Titulaire d’un DEA d’histoire de l’art et d’un DESS de méthodes physiques appliquées à l’archéologie et la muséographie, Richard Boyer a effectué la majorité de sa carrière à la SOCRA, et a notamment dirigé l’agence parisienne. Aujourd’hui basé à Périgueux, il supervise le suivi technique des restaurations et le développement commercial de l’entreprise.

Une entreprise à taille humaine

La SOCRA c’est avant tout une entreprise à taille humaine, dans laquelle il fait bon travailler, et qui accorde une importance particulière aux savoir-faire dont ses collaborateurs sont dépositaires. La SOCRA c’est ainsi 12 restaurateurs marbre et pierre, 10 restaurateurs mosaïstes, 5 restaurateurs métal, 3 mouleurs, et enfin 7 collaborateurs assurant la direction de l’entreprise et le suivi technique, financier et administratif des chantiers. Forts de la diversité des compétences de nos collaborateurs, nous cherchons en permanence à les développer.

l’atelier

Nos sites d’implantation & notre équipement

La SOCRA dispose à Périgueux de 1200m² d’atelier et de 600m² de bureaux dédiés au stockage, à la restauration, et à la production d’œuvres d’art.

Nous disposons également d’une agence à Puteaux en Île-de-France pour faire le lien avec les acteurs de la communauté du patrimoine implantés à Paris.

Notre matériel : Pont roulant 2 tonnes et 6 tonnes, four de séchage de 40m², compresseur d’atelier, générateur, poste à souder, pompe à vide, microscope, binoculaire leica, déminéralisateur…

des labels prestigieux

Entreprise du Patrimoine Vivant

Le label EPV est une distinction qui est attribuée tous les 5 ans, après une sélection rigoureuse, et qui valorise les métiers liés à l’art et à la culture, en raison de leurs méthodes de travail avancées, de la rareté de leurs équipements, et de leur portée culturelle. La SOCRA est labélisée depuis 2017.

Groupement des entreprises de restauration des monuments historiques

Le GMH est un syndicat professionnel qui groupe les entreprises de restauration du patrimoine. La SOCRA s’implique activement dans le GMH pour défendre les savoir-faire et les qualifications des entreprises du secteur et favoriser leur transmission.

catalogue

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